En 1953, la marque Seb marque les esprits avec la sortie de sa toute nouvelle « cocotte-minute ». Un outil que les concurrents reprendront bien vite à leur compte… En lui donnant toutefois le patronyme d’autocuiseur qui, lui, ne fait pas l’objet d’un brevet déposé.
Depuis, de nombreux gourmets considèrent cet ustensile comme un instrument de base, que tous les cuisiniers se doivent de maîtriser. Et si des modèles électriques existent désormais, le principe, lui, reste le même.
À savoir : une cuve performante qui préserve les principales qualités nutritionnelles des aliments. Zoom sur un outil parfois délaissé… et pourtant plein de qualités !
Le principe de l’autocuiseur
Au regard des nombreuses fonctionnalités des robots 3.0 actuellement disponibles sur le marché, l’autocuiseur classique fait plutôt pâle figure. Pourtant, il est encore très largement utilisé dans le monde entier !
Notamment dans les pays francophones, où il collectionne une ribambelle de jolis surnoms : casserole à pression, marmite à vapeur, Presto… Quel que soit son petit nom, la bête de métal se compose d’un grand récipient. D’allure imposante, elle dispose d’une cuve et d’un couvercle doté d’une valve de dépressurisation et d’un dispositif sécurisé.
Le principe de la cuisson sous pression est simple : augmenter la température de cuisson progressivement jusqu’à 118°C environ, de façon à cuire les aliments rapidement, à la vapeur ou à l’eau. Des légumes, par exemple, mais aussi du poisson et du poulet. Ou encore des mets plus élaborés comme une blanquette de veau généreuse et goûtue !
L’autocuiseur électrique
Pendant longtemps, les cuisiniers devaient surveiller leur autocuiseur de manière constante, de façon à moduler la puissance du feu selon le temps de cuisson. Mais ça, c’était avant !
Désormais, les autocuiseurs électriques, plus simples d’utilisation, sont largement majoritaires dans les cuisines françaises. Très design, ils proposent les mêmes modes de cuisson que ses prédécesseurs…
À ceci près qu’ils se montrent bien plus ergonomiques, et permettent également de mijoter les plats très rapidement tout en préservant les vitamines et les minéraux des ingrédients. Un objet tendance à ne pas confondre avec un autre type de robot culinaire : les multicuiseurs.
Généralement munis d’une cuve en céramique, ces derniers ouvrent les champs des possibles. Mijoter, frire, rissoler, rôtir, pâtisser, faire des sorbets… À multicuiseur récent, rien d’impossible !