Comment choisir la nage qui vous convient ? Faut-il opter pour la brasse ou le crawl ? Faites votre choix avec l’éclairage de nos experts.
Un sport porté qui développe l’endurance
C’est un sport porté, où le corps, déchargé de son propre poids, peut se muscler tout en préservant ses articulations. A ce titre, elle est particulièrement adaptée aux personnes souffrant de surcharge pondérale.
La natation est aussi une activité d’endurance (à condition de nager de façon dynamique) qui sollicite en douceur l’appareil cardiovasculaire et optimise le souffle.
L’effet massant de l’eau
Par ailleurs, l’eau exerce un effet massant sur les tissus, améliorant le retour veineux, les problèmes de “jambes lourdes” et de cellulite.
Enfin, l’immersion a des propriétés apaisantes et permet de lutter effacement contre le stress.
Le bon rythme de pratique ?
Au moins 45 minutes, 2 fois par semaine. Avant d’enchaîner vos longueurs, n’oubliez pas d’échauffer votre corps en sautillant dans l’eau et en effectuant quelques flexions de jambes, des rotations des épaules et des bras. Terminez votre séance par des étirements.
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Natation : les bienfaits de la brasse
La brasse raffermit les mollets, l’intérieur des cuisses et les genoux ; elle renforce aussi le tronc (ceinture abdominale, épaules, pectoraux, triceps) qu’elle sculpte harmonieusement.
Les inconvénients de la nage ?
« Ce n’est pas une nage de longueur, affirme Laurent Philippe, professeur agrégé d’éducation physique et sportive et entraîneur de triathlon.
C’est-à-dire qu’on ne peut pas la pratiquer à la fois rapidement et longtemps, les mouvements de “grenouille” effectués avec les jambes pouvant mettre à mal les articulations du genou et les adducteurs de la hanche. »
Evoluer la tête hors de l’eau fatigue de surcroît la nuque et les lombaires, le dos étant davantage cambré. « Pour une dépense énergétique efficace, la nage coulée est à privilégier, ajoute l’entraîneur de triathlon.
Elle est très technique et mérite que l’on prenne quelques cours avant de se lancer. »
Ensuite, l’idéal est d’alterner une longueur de crawl toutes les cinq longueurs de brasse…
Natation : les bienfaits du crawl
« Le crawl, qui favorise un parfait alignement du corps, est une nage que l’on peut facilement s’approprier », informe Laurent Philippe. Les difficultés, pour un débutant, résidant dans la maîtrise de la respiration aquatique (on souffle dans l’eau) et des battements de jambes.
« Au début, on est vite essoufflé, observe Christophe Delong, médecin spécialiste en rééducation, mais il faut persévérer. En principe, au bout de cinq séances, on est capable de nager une longueur sans s’arrêter et après, c’est gagné ! »
Sur un plan musculaire, le crawl sculpte les fessiers, les bras et les épaules, et affine la silhouette. « Les mouvements bien maîtrisés, on peut faire de nombreuses longueurs en rapidité sans craindre de se faire mal », note le sportif. Un travail d’endurance où la dépense énergétique est importante et appréciable dans une optique “minceur”.
Pensez au dos crawlé et aux palmes
Quant au dos crawlé, il est recommandé aux personnes souffrant du dos dont il renforce les muscles. Il tonifie aussi la poitrine et libère la respiration qui s’effectue le visage hors de l’eau.