Alcoolisme, Comment Arrêter de Boire?

On se débarrasse rarement de l’alcoolisme, véritable maladie, par la simple volonté. Comme pour le tabac, mieux vaut donc s’entourer pour se défaire de cette dépendance.

Si les programmes en 12 étapes, de type Alcooliques Anonymes, sont les plus connus, ils ne sont pas efficaces pour tous. En fait, une multitude d’organismes de soutien, publics ou privés, se spécialisent dans le sevrage, en accompagnant leurs membres et en formant un réseau.

Le site web de Toxquébec, par exemple, offre une liste de centres de réadaptation et de ressources par région, et des questionnaires pour évaluer la consommation individuelle. Les centres locaux de services communautaires (CLSC) peuvent renseigner sur le programme Alcochoix+, gratuit, qui peut être suivi seul ou en groupe.

« Il y a aussi des cures de désintoxication et des approches pharmacologiques, dont la naltrexone et l’acamprosate, qui aident à prévenir les rechutes », expliquait à Québec Science Didier Jutras-Aswad, directeur de l’Unité de psychiatrie des toxicomanies du CHUM, contacté pour notre article «Pilule anti-alcool: miracle ou mirage» portant sur le baclofène, un médicament controversé.

« Les principaux défis du traitement de l’alcoolisme surviennent après la désintoxication, dans le maintien de la sobriété, car les pulsions (ou cravings) peuvent être très puissantes et invalidantes », expliquait Ronald Fraser, directeur du service de désintoxication en établissement du Centre universitaire de santé McGill, également interviewé dans le cadre de ce reportage. Le fameux baclofène, prescrit de manière non officielle par certains médecins, semble justement réduire les cravings, à condition d’être pris à très haute dose.

Selon les experts interrogés, le principal obstacle reste l’accès au traitement. « Au Québec, comme ailleurs, les médecins de première ligne n’ont pas beaucoup de temps et ne sont pas encore bien formés pour prendre en charge les dépendances. Les interventions ne sont pas miraculeuses, mais on ne les met même pas en place correctement », déplorait le docteur Jutras-Aswad. Ainsi, moins de 15 % des personnes buvant de façon excessive seraient prises en charge au Canada.

 

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