La saison froide est arrivée plus tôt que prévu cette année, ce qui veut dire qu’il est déjà temps d’adapter sa conduite pour mieux résister aux caprices de Dame nature pour les prochains mois.
Et c’est justement pour cette raison que nous avons décidé d’énumérer quelques trucs à prendre lorsque l’hiver s’installe pour de bon avec ses tempêtes de neige, de verglas et tout le reste.
Le dégivrage, c’est tellement important!
Il arrive la plupart du temps que le matin, après une longue nuit à l’extérieur, les fenêtres de la soient entièrement givrées, ce qui empêche d’avoir une bonne visibilité. Il faut alors dégivrer les surfaces vitrées, mais parfois le temps manque.
Pourtant, un dégivrage complet à l’aide d’un grattoir adapté est une manière toute simple de rendre la conduite plus sécuritaire, ne serait-ce que pour avoir une meilleure vision dans les angles morts par exemple.
Les pneus, le seul contact avec la route
Cette consigne s’applique douze mois par année, mais particulièrement en hiver où un pneu très usé ne tiendra tout simplement pas la route.
Il est donc important de vérifier l’usure des semelles avant la pose des pneus à l’automne, que ce soit au Québec où les pneus d’hiver sont obligatoires ou ailleurs au pays, même si le port des pneus d’hiver n’est pas prescrit par la loi.
Bien entendu, le kilométrage envisagé pour les quatre ou cinq mois d’hiver varie selon l’automobiliste, mais disons qu’au minimum, un pneu d’hiver devrait avoir entre 6/32 et 7/32 d’épaisseurs de crampons.
S’il reste moins que cette mesure sur le pneu, il faut changer les pneus au plus vite. Quant au débat sur l’achat d’un train de pneus usagés ou non, le mieux est souvent de miser sur des pneus neufs, car ce sera plus mordant dans la neige ou sur la glace.
Avez-vous votre kit de survie?
Dans le cas où un incident de la route vous forcerait à être immobilisé pendant des heures au même endroit, un ensemble de survie serait une excellente idée.
Dans ce dernier, des vêtements chauds ou une couverture le cas échéant, des gants et une tuque, un grattoir pour enlever le givre accumulé sur les fenêtres, une petite pelle, des câbles de surcharge, quelques outils de base, et peut-être même un objet réfléchissant pour augmenter vos chances d’être repérés; tout ceci pourrait s’avérer très pratique.
Le cellulaire, une bonne idée
On parle beaucoup en mal du cellulaire à bord d’une voiture, mais dans une situation d’urgence, un cellulaire pourrait vous sauver la vie pour appeler les premiers répondants ou même un membre de votre entourage.
Adoptez sa conduite aux conditions
L’hiver vient avec son lot de conditions difficiles. Du verglas détrempé aux journées glaciales sans oublier les tempêtes de neige, chaque journée de conduite est différente jusqu’à un certain point.
Voilà pourquoi il faut rester à l’affût derrière le volant. Par exemple, si les routes glacées sont recouvertes d’une fine couche de neige, les distances de freinage pourraient s’allonger, surtout si on freine en retard.
De plus, une chaussée glissante pourrait s’avérer problématique dans certaines situations, comme dans un départ arrêté dans une côte par exemple. Il faut éviter de trop faire patiner les pneus, car ceux-ci s’usent prématurément et ceci fait augmenter la consommation d’essence.
Bref, celui ou celle qui tient le volant doit être à l’écoute de son véhicule et des conditions routières.
Il ne faut pas « pomper » les freins
Les freins antiblocages sont omniprésents de nos jours, il n’est donc plus nécessaire de « pomper » les freins (ou appuyez à répétition sur la pédale de frein) pour mieux freiner.
Une simple pression sur la pédale de gauche (dans le cas des voitures à boîte automatisées) suffit pour freiner adéquatement.
Le système ABS s’occupe du reste, lui qui est conçu pour ne pas bloquer les roues en freinage. Et les sons métalliques entendus lors des freinages sur une chaussée glissante sont tout à fait normaux; c’est le système qui travaille à trouver la meilleure motricité en s’assurant que les roues ne bloquent pas pour mordre dans la neige ou la glace.
Le régulateur de vitesse : pas une bonne idée
Le régulateur de vitesse est également une composante devenue banale de nos jours. Toutefois, son utilisation n’est pas recommandée lorsque les routes sont très glissantes, car ce dispositif pourrait faire accélérer le véhicule sur une plaque de glace ou même en situation d’aquaplanage.
Une accélération soudaine pourrait déclencher une perte de contrôle.
Allumez vos phares la nuit
En hiver, comme vous le savez, la noirceur s’abat assez tôt. Il faut donc allumer les phares pour mieux se déplacer sur la route. Or, depuis quelques années, on remarque un nouveau phénomène créé par les feux de jour.
En effet, ceux-ci éclairent la route, mais pas de manière adéquate. Plusieurs automobilistes oublient d’allumer les phares à cause de ces feux et, par le fait même, oublient aussi que les feux de position ne sont pas allumés lorsque les phares sont éteints.
Si votre véhicule est équipé de phares automatiques, prenez le temps de placer ceux-ci en position « A ». Vos phares seront toujours allumés (lorsque la noirceur s’installera ou même dans un tunnel) et s’éteindront automatiquement à l’extinction du moteur.
Restez chez vous!
En cas de conditions extrêmes, souvent la solution la plus sage est de rester à la maison. Non seulement parce que les conditions routières risquent d’être difficiles, mais il faut aussi compter tous les retards causés par la circulation lourde.
Quant aux véhicules de déneigement déployés lors des tempêtes, ils ralentissent la circulation également.
Et, de grâce, n’abusez pas du démarreur à distance!
C’est bien beau ce gadget qui réchauffe le véhicule pendant qu’on attache ses bottes, mais certains automobilistes abusent, laissant leur véhicule tourner au ralenti pendant une vingtaine de minutes. C’est beaucoup trop!
À peine cinq minutes suffisent pour réchauffer amplement votre habitacle.
