RÈGLES DOULOUREUSES : 10 MÉTHODES POUR LES CALMER

RÈGLES DOULOUREUSES : 10 MÉTHODES POUR LES CALMER

RÈGLES DOULOUREUSES  10 MÉTHODES POUR LES CALMER
Ventre qui tire, seins prêts à exploser, coups de poignards dans les reins… Pour certaines d’entre nous, avoir ses règles est une véritable partie de plaisir. Ces charmants désagréments ont même un petit nom: la dysménorrhée. Alors bien sûr, on en abuse parfois pour se faire dispenser de sport – le célèbre « indisposée » sur le carnet de correspondance pile poil le jour où on a rugby – mais la plupart du temps ça n’est pas du chiqué, on souffre comme une bête. Et pour couronner le tout, on a un spot sur le nez qui pourrait éclairer la grotte de Lascaux. Parfois être une fille, c’est juste la guigne. La bonne nouvelle ? Il existe malgré tout des solutions, naturelles, hormonales ou médicamenteuses pour adoucir ces trois ou quatre jours par mois. En revanche, si les douleurs sont accompagnées de fièvre ou vous empêchent de vivre correctement, consultez votre médecin sans tarder !

Une alimentation adaptée peut prévenir les douleurs de règles

On n’y pense pas forcément, mais ce qu’on mange peut avoir un impact sur la façon dont on ressent son cycle menstruel.
Et bien sûr, ça n’étonnera personne, la première chose à surveiller, c’est sa consommation de sucre. Pas drôle, on est d’accord.

Pourquoi le sucre ? Parce que se gaver de confiseries entraîne une surproduction d’insuline et l’excès d’insuline cause la production de prostaglandines pro-inflammatoires (les principales responsables de nos tracas pendant les règles).

Autre recommandation des nutritionnistes : consommer davantage de poissons gras (maquereau, saumon, etc) ainsi que tout autre aliment contenant des omega-3.
Une étude effectuée au Danemark démontre en effet que les femmes souffrant le moins de dysménorrhée sont celles consommant le plus d’acides gras omega-3 d’origine marine.
On élimine aussi les viandes rouges et on évite de boire du café lorsque les douleurs sont présentes. Au lieu d’évacuer la fatigue et les tensions, le café augmente plutôt les douleurs en boostant notre capacité à stresser.

Les anti-inflammatoires, efficaces, mais pas pour tout le monde

Autant le paracétamol a peu d’effet sur les douleurs de règles, autant les anti-inflammatoires non stéroïdiens, type ibuprofène (Advil, Nurofen, etc), disponibles en pharmacie sans ordonnance, sont très efficaces.
Ils ont le mérite d’atténuer également les migraines comprises dans le package de la dysménorrhée, ainsi que les maux de reins.
Pour certaines récalcitrantes, votre médecin peut vous prescrire une artillerie plus lourde comme le naproxène ou l’acide méfénamique.

Dans tous les cas, ne croquez pas ces pilules comme des bonbons, une surconsommation peut entraîner des brûlures d’estomac et à terme un ulcère.
On respecte donc la posologie, d’autant que sur certaines, la prise de ces médicaments n’a pas énormément d’effet.

Le stérilet hormonal, un antidote aux règles douloureuses

Bien sûr, si on a comme projet à court ou moyen terme de tomber enceinte, opter pour le stérilet n’est pas la solution idéale.
Mais si le bébé ne fait pas partie de nos plans, le dispositif intra-utérin hormonal (Mirena) est idéal en cas de règles abondantes et douloureuses.
D’autant plus si on souffre d’endométriose, une des causes possibles de dysménorrhée.
Et qu’on se le dise une bonne fois pour toutes, non, le fait de ne jamais avoir été enceinte n’est pas une contre-indication.

Le stérilet hormonal diffuse de la progestérone et en plus d’être contraceptif, il tend à faire disparaître à terme les règles ou à les réduire considérablement.

Et on peut le garder 5 ans. Une solution à envisager avec votre gynécologue.

La pilule ou comment faire la peau aux règles douloureuses

  • La pilule n’a pas que pour effet de nous protéger des grossesses. Elle empêche l’ovulation, réduit la production des prostaglandines et réduit le flux menstruel.
  • Une méthode généralement efficace pour diminuer non seulement la durée des règles mais aussi et surtout tout ce qui va avec, des douleurs aux migraines en passant même par la mauvaise humeur (ce qui ne nous interdit pas de continuer à être un peu casse-bonbons à l’occasion, on est des filles ou bien ?).
  • Si on la prend en continu, on supprime carrément les règles, pratique pour les vacances par exemple…

On met du chaud sur notre ventre douloureux

Méthode naturelle mais efficace, la bouillotte bien chaude sur notre petit ventre malmené.
Cela va détendre un peu tous les muscles qui se contractent sous l’effet des règles et calmer un peu la douleur.

Prendre un bain bien chaud a également un effet apaisant. En revanche attention, cela peut intensifier le flux dans les heures qui suivent…

On fait du sport pour réoxygéner notre corps et activer notre circulation sanguine

C’est peut-être la dernière chose que vous avez envie de faire quand vos ovaires jouent à Mario Kart et pourtant, il semble qu’une activité physique régulière, même pendant les règles atténue les douleurs.

Pourquoi ? Parce que l’activité physique aide à l’oxygénation du corps et active la circulation sanguine. Un antidouleur naturel en somme.

Attention, inutile de se mettre à la boxe française ou au squash, pensez plutôt à une marche rapide, des étirements ou des exercices de barre au sol par exemple…

On se détend en pratiquant le yoga

  • En nous apprenant à prendre possession de notre corps et à respirer avec le ventre en profondeur, le yoga peut-être une manière d’apprivoiser la douleur.
  • Votre professeur pourra en outre vous montrer des postures apaisantes pour le dos et le ventre.
  • La cerise sur le gâteau c’est qu’en plus, mine de rien, le yoga, ça muscle, et joliment en plus !

On fait appel aux vertus antispasmodiques des huiles essentielles

  • On y croit, on n’y croit pas, mais les huiles essentielles sont une méthode alternative aux médicaments qui parfois font leurs preuves.
  • En massage, surtout, elles permettent de calmer les spasmes. Le fait même d’ailleurs de se masser permet aussi de se détendre.
  • Et comme le stress est en grande partie responsable des douleurs… CQFD.
  • Parmi les huiles souvent recommandées dans les herboristeries pour lutter contre la dysménorrhée, on trouve celle de cyprès ou de camomille matricaire.
  • On mélange deux gouttes de l’une ou de l’autre à une cuillerée à soupe d’huile vierge d’amande douce et on masse doucement.
  • Si on préfère par voie orale, on imprègne 2 gouttes d’huile essentielle d’estragon ou de lavande aspic sur un sucre, à la fin d’un repas.

Avec l’homéopathie, on cible la douleur

Ce qui est bien avec l’homéopathie, c’est qu’à chaque symptôme correspond une posologie.

Par exemple, si vos règles, abondantes, s’accompagnent de crampes abdominales et de vertiges, il est recommandé de prendre 5 granules de Nux vomica 9CH.
Si vos douleurs s’intensifient avec les émotions, c’est Ignatia 9CH, 5 granules matin et soir qu’il faut choisir.
Si les crampes sont fortes, accompagnées de sueurs froides et que la douleur irradie vers le dos: Veratrum album 9CH, 5 granules matin et soir jusqu’à la disparition des spasmes.

Le mieux, si vous êtes adeptes des granules, c’est de consulter un homéopathe, l’automédication en la matière n’étant pas forcément très efficace et adaptée à votre cas précis.

On fait l’amour

Ok, cette solution implique : 
a) que vous n’avez pas de problème avec l’idée d’avoir un rapport sexuel pendant vos règles
b) que votre compagnon non plus.

Mais si ces deux conditions sont réunies et que chouchou sait être doux, le fait d’avoir un orgasme peut apaiser les douleurs, non seulement utérines mais aussi celles du dos ou du crâne, en effet, l’effet vaso-dilatateur entraîné par l’orgasme atténue les migraines.

Et puis se faire caresser, dorloter, chouchouter, c’est un peu tout ce dont on a besoin dans ces moments là, non ?

Pour en savoir plus…Visitez.. 10 Méthodes pour des Règles Douloureuses

Source: www.cosmopolitan.fr
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