Arrêter de fumer: 3 traitements intéressants

Tous les experts le confirment: il n’y a jamais eu de moment aussi propice pour arrêter de fumer. «La recommandation actuelle, c’est d’aller chercher de l’aide pharmacologique», explique la Dre Néron. Cette aide peut augmenter jusqu’à trois fois nos chances de réussir, selon le Dr Gervais. Les traitements, d’une durée moyenne de 12 semaines, sont remboursés par la RAMQ. Ils sont reconnus pour atténuer les symptômes physiques du sevrage (comme l’irritabilité, l’agressivité, l’agitation, la difficulté de concentration et les fortes envies de fumer). Pour choisir celui qui nous convient le mieux, on en discute avec notre médecin.

1. Les thérapies de remplacement de la nicotine. Sous forme de timbres, de gomme, d’inhalateur ou de pastilles, elles fournissent au corps des doses dégressives de nicotine pour calmer les symptômes de sevrage.

2. La varénicline (Champix). Un médicament d’ordonnance par voie orale qui agit sur les récepteurs de nicotine dans le cerveau pour réduire les envies de fumer et les symptômes de sevrage. Selon la Dre Néron, c’est le traitement qui offre le meilleur taux de succès à ce jour (25 % à 30 %), mais il est contre-indiqué chez certains.

3. Le bupropion (Zyban). Un antidépresseur qui agit sur les symptômes de sevrage et sur l’envie de fumer.

Nos experts

Le Dr Fernand Turcotte, professeur émérite de santé publique et de médecine préventive à la faculté de médecine de l’Université Laval.
La Dre Roxane Néron, médecin-conseil chez Acti-Menu et porte-parole du Défi J’arrête, j’y gagne!
Le Dr André Gervais, médecin-conseil à l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, Direction de santé publique.